Des tests répétés ont démontré la grande précision du capteur TMA-3B3 : des mesures à proximité de la gare de Rotterdam ont prouvé une précision de 98 % en heure de pointe, sur des flux de 800 cyclistes/heure en moyenne.
En Wallonie, c’est la ville de Gembloux qui se montre pionnière. Elle fait partie des 116 communes pilotes « Wallonie cyclable » et expérimente depuis peu le compteur de vélos mobile d’Icoms Detections.
Une première unité a été récemment installée Avenue de la Faculté. Elle dénombre les cyclistes qui roulent (majoritairement) en provenance de la gare, sur une piste cyclable seulement matérialisée par la couleur du revêtement de sol et située entre la partie « piétons » du trottoir et la chaussée.
Le capteur mesure la vitesse et indique le sens de déplacement des cyclistes. Il est alimenté par un panneau solaire et envoie les données sur la plate-forme Icoms Analytics via un modem 3G.
Le gestionnaire de voirie peut y consulter différents graphiques et tableaux l’informant du volume par classe de vitesse, en fonction du temps ou encore du sens de déplacement. Il peut ainsi se faire une idée précise de la fréquentation de la piste cyclable, tant en volume qu’en vitesse pratiquée.
Hors-sol, autonome en énergie, discret, le système combine un radar et un lidar afin, d’une part, de limiter la zone de détection à la piste cyclable, et d’autre part de dénombrer les individus dans les groupes de cyclistes avec une très grande précision.
Les données sont anonymes par nature puisque le système ne prend pas d’image et ne capte pas les signaux Wifi, Bluetooth, GPS ou autres émis par les cyclistes. Corrélées avec les informations remontées par d’autres sources, comme les compteurs TMS-SA, elles permettront d’établir la part modale du vélo dans les trajets des Gembloutois et d’adapter et/ou d’étendre les aménagements cyclables existants.