- Notre partenaire néerlandais Multisensors intègre le TMA-3B3 dans sa solution de comptage des vélos, Signum
- La ville d’Amsterdam considère que cette solution est un moyen fiable pour quantifier les flux de cyclistes.
La popularité du vélo ne cesse de croître en Europe. A Amsterdam, où cet engouement n’est pas récent, 400 000 cyclistes enfourchent leur vélo quotidiennement et l’encombrement des pistes cyclables s’en ressent. Notre partenaire néerlandais, Multisensors, a demandé à Ewald Dijkstra, consultant principal en recherche sur la mobilité à la ville d’Amsterdam, quels étaient les défis à relever dans le domaine de la mobilité des vélos et pourquoi ils ont choisi le compteur de vélos Signum.
Il souligne que, si l’on connait assez bien le trafic motorisé, les données relatives au trafic vélo sont très peu nombreuses et proviennent de campagnes ponctuelles. Il constate également que les technologies utilisées jusque-là, comme les boucles à induction ou les tubes pneumatiques, sont peu fiables ou trop fragiles pour une utilisation permanente. La municipalité d’Amsterdam a besoin d’une image réelle, basée sur des données fiables, de la pression des cyclistes dans la ville. L’enjeu est de comprendre les goulets d’étranglement et d’ainsi rendre les pistes cyclables plus sûres en optimisant le flux de cyclistes.
Ewald Dijkstra a mené une étude comparative sur un site pilote et a constaté que le radar Signum était plus fiable que le comptage manuel. Sa précision est bien supérieure à 90 %, même pendant les heures de pointe et les embouteillages. Les données (volume, vitesse, direction) sont naturellement anonymes et accessibles en ligne en temps réel.
La technologie derrière Signum est le TMA-3B3, conçu et fabriqué en Belgique par Icoms Detections, que Multisensors intègre dans un boîtier personnalisé. Ce capteur combine un radar Doppler et un lidar. Ce dernier dénombre les individus dans les groupes et rend le produit particulièrement précis en comptage. Le radar communique avec un modem via une liaison RS-232. Un panneau solaire le rend autonome et fonctionnel 24h sur 24, tout au long de l’année, rendant possible une mesure continue. La ville d’Amsterdam peut ainsi déterminer l’affluence relative aux différents points de mesure, en tenant compte des facteurs externes influençant le trafic vélo, tels que les événements périodiques ou les conditions météorologiques.
